Lesdeux premières assemblées en langue des signes polonaise ont été formées en 2006. Aujourd’hui, il y a 13 assemblées et 22 groupes et prégroupes qui prêchent dans cette
SCED'INTERPRETES EN LANGUE DES SIGNES, association déclarée, immatriculée sous le SIREN 401862958, est en activité depuis 27 ans. Localisée à PARIS
Lesdeux premières assemblées en langue des signes polonaise ont été formées en 2006. Aujourd’hui, il y a 13 assemblées et 22 groupes et prégroupes qui prêchent dans cette langue. Des membres de l’équipe de traduction en langue des signes polonaise à l’œuvre. Nous sommes convaincus que la parution des Écritures grecques chrétiennes. Traduction du monde
Lesinformations nominatives que vous pouvez être amené-e à fournir sur le site ne sont transmises qu'auprès des personnes physiques ou morales habilitées à les connaître. Conformément à la loi n° 78-17 du 6 janvier 1978, ces informations nominatives peuvent donner lieu à l'exercice du droit d'accès et de rectification auprès de : ST Media, 55 rue Legendre,
DireAujourd’hui en langue des signes Voici un exemple avec le mot aujourd’hui. Dire Maintenant en langue des signes Suivez le guide pour apprendre à dire Maintenant en LSF.
Unelangue à vocation universelle, le Gestuno, a été inventée mais cette création artificielle n'a pas fonctionné, elle est abandonnée aujourd'hui, à la différence des signes internationaux, développés, eux, pour les besoins de rencontres entre Sourds de différents pays. Les signes internationaux ne forment pas une langue à proprement parler : le lexique n'est pas figé et se
oslV. Autorisée dans l'Hexagone depuis 1977, la langue des signes française LSF est devenue un motif de fierté et un symbole de la culture sourde. Même si seulement une minorité de sourds maîtrise aujourd'hui couramment la LSF, cette langue se diffuse petit à petit, y compris auprès du monde entendant. Elle constitue une passerelle entre deux mondes et deux cultures, mise à l'honneur à l'occasion de la Journée internationale des langues des signes célébrée le 23 septembre. En pleine préparation de son nouvel album, le rappeur Erremsi n'est jamais loin de son binôme de travail, Elodia Mottot. Juste à côté, la jeune femme s'entraîne à chansigner, c'est-à -dire traduire les textes de l'artiste en langue des signes française. Erremsi est connu dans la communauté sourde pour proposer depuis des années des clips et des concerts bilingues. L'artiste de 33 ans est enfant de deux parents sourds, comme l'illustrent certaines de ses paroles de chanson "On se moquait de moi à l'école quand je répondais avec des signes. Tu trouves ça marrant, bah viens qu'on échange !""Que mes concerts soient aujourd'hui signés, interprétés ou chansignés, c'est quelque chose de fort d'un point de vue super personnel parce que j'ai l'impression que je peux partager ma musique avec mes parents, donc ça c'est mon point personnel. Étant de la communauté signante, j'ai l'impression d'être à ma place", explique l'artiste de 33 binôme se produira bientôt en concert. Les répétitions sont donc essentielles pour que la traduction en LSF suive bien le rythme de la musique. "Je veux vraiment m'imprégner de la musicalité, mais aussi du flow, pour être sûre que sur tous les temps forts, moi j'arrive à proposer quelque chose en signant mais qui tape sur un temps fort aussi", nous raconte l'interprète Elodia Mottot. "On pense que la langue des signes, ça ne se fait qu'avec les mains. Et c'est un gros défaut parce que, des fois, même à l'image ou à la télé, on ne 'focus' que sur les mains alors que si on ne 'focus' que sur ça, on ne comprendra rien." En plus des mouvements des mains, les expressions du visage, la posture des épaules, ou encore la direction du regard, rentrent en est interprète en LSF depuis dix ans. En plus de son travail, elle milite sur les réseaux sociaux pour déconstruire certains clichés. "Il y a des idées reçues autour des langues des signes, comme le fait de penser que ce sont des simples langages qui ont été inventés pour pouvoir communiquer de manière très simpliste. Elles sont nourries par l'histoire de la langue des signes, parce qu'on pensait que ne pas avoir la parole était synonyme de ne pas être intelligent. En réalité, les langues des signes sont des langues très très riches, très complexes, qui s'appréhendent comme n'importe quelle autre langue vocale", précise Erremsi ou Elodia, Ozzie, quatorze ans, et Hanaé, sept ans, sont enfants entendants de parents sourds. La LSF est leur langue maternelle et celle qu'ils ont toujours utilisée pour communiquer avec leur mère, Lila Bensebaa. Pour cette dernière, l'usage de la langue des signes est essentiel. "Si mes enfants utilisaient uniquement la langue orale, il y aurait sûrement des choses en terme de vocabulaire qui pourraient être un obstacle dans la compréhension. Là ça permet de communiquer, d'avoir plus de fluidité avec la langue des signes", de la LSF attire souvent les regards et la curiosité. Mais Ozzie se dit fier de maîtriser cette langue peu connue et trop souvent qualifiée de simple langage. "Quelques fois on me jette des regards très bizarres. Par exemple, quand on va dans des restaurants avec ma mère et ma sœur, ils ne comprennent pas qu'on parle la langue des signes donc ils essayent de nous parler en anglais. Ils ne comprennent pas que c'est la langue des signes. Mais beaucoup de gens vivent dans les clichés. Par exemple, ils croient tout le temps que ma mère est muette, mais ce n'est pas parce que tu es sourd que tu es muet. Et on ne dit pas langage des signes."À la maison aussi, évidemment, les discussions se font en LSF. Les repas se déroulent dans un silence peu commun. "Maman est catégorique contre le fait de parler entre nous en langue française, parce que ça la dérange qu'elle ne comprenne pas nos conversations. C'est bizarre quelques fois. C'est tellement calme que tu ne te rends pas compte que t'es en train de parler", raconte communication essentielle pour leur mère. À la naissance de Lila, en 1979, la langue des signes n'est autorisée que depuis deux ans en France. Pendant sa scolarité, la LSF est donc encore peu pratiquée, voire inexistante. "Je devais apprendre à oraliser, avec des séances d'orthophonie, c'était très très long. La chance que j'ai eue, c'est qu'il y avait une autre petite fille dans ma classe, dont les parents étaient sourds et utilisaient avec elle la langue des signes. Grâce à elle, j'ai découvert cette langue à l'âge de 6 ans. J'ai vraiment pris conscience à ce moment-là à quel point c'était important, que ça permettait d'avoir des interactions. Ce n'était pas uniquement une langue orale que je répétais et où je devais tenter de deviner en permanence ce qu'on me disait. C'était épuisant."Ce n'est que depuis 1991 que les familles peuvent choisir un enseignement bilingue LSF-français pour l'éducation de leur enfant sourd. Entre les murs de l'Institut national de jeunes sourds de Paris, 130 enfants malentendants sont scolarisés. Parmi eux, Emma, élève de 4e, qui suit notamment le cours d'histoire en langue des signes. "Si le professeur parlait et donnait ses cours à l'oral, alors que je suis sourde, ce ne serait pas adapté pour moi. La langue des signes me convient", confie-t-elle. Son camarade Adam, 13 ans, ajoute "Depuis que je suis dans une classe bilingue, ça se passe bien, c'est sympa, on a des échanges de qualité."Sandy Sabaté est professeur d'histoire depuis 15 ans. Ses objectifs pédagogiques sont exactement les mêmes que dans les classes entendantes, seule la forme est différente. "Par exemple, on ne peut pas demander aux jeunes de prendre des notes en même temps qu'ils écoutent le cours parce que l'écoute se fait avec les yeux. Il faut donc séparer les deux au niveau de la construction du cours. Il y a un travail linguistique supplémentaire, parce que la classe se fait en langue des signes, mais il faut aussi que les élèves aient accès aux informations en français écrit. C'est pour ça qu'on parle de classe bilingue. Les notions doivent être acquises simultanément dans les deux langues." Ces classes bilingues constituent encore une exception en France. Aujourd'hui, moins de 10 % des jeunes sourds ont accès à un enseignement en langue des signes. Cela est dû à la fois à un manque de personnel qualifié et une faible maîtrise de la LSF, seulement un tiers de la communauté sourde sachant signer couramment.
Par Clément Rocher, publié le 23 Novembre 2021 5 min Université Grandes écoles Handicap Langue officielle en France depuis 2005, la langue des signes française demeure encore méconnue aujourd'hui. Si les universités et grandes écoles se mobilisent sur la question du handicap dans l'enseignement supérieur, le sujet de la LSF reste encore en retrait. L'apprentissage de la langue des signes française LSF reste rarissime dans le monde des grandes écoles et des universités. Très peu nombreux sont les établissements qui décident de faire le premier pas pour l'inclusion des personnes sourdes ou malentendantes. Mais les étudiants se mobilisent pour faire bouger les lignes et démocratiser l'accès à la LSF dans leurs études. Des cours de langue des signes dans les écoles d'ingénieurs Valentine est élève-ingénieure en deuxième année à l’ESTP École spéciale des travaux publics sur le campus de Paris. Membre de l’association humanitaire HILAP au sein de son école, elle cherche à sensibiliser les élèves-ingénieurs à l'apprentissage de la langue des signes. "Nous avons pu monter ce projet grâce au financement du groupe Eiffage. L'année dernière, une vingtaine d'élèves ont suivi des cours avec un professeur malentendant. A la fin de l'année, chaque étudiant a validé un niveau A1." Cette année s'est révélée plus compliquée dans la poursuite du projet. Le département des langues de l’école n’a pas souhaité accompagner l’association dans sa démarche. "On s’est interrogé sur la place du handicap à l’école. Mais on s’est débrouillé pour financer un cours de langue des signes par semaine avec la CVEC. Même si normalement elle sert à financer l’ensemble de nos projets", explique l'étudiante. Depuis le début du mois, le cours de langue des signes accueille 12 élèves. "Il est possible que si l’école proposait un vrai cours intégré dans notre cursus scolaire, les élèves seraient plus motivés. Cela ne demande pas d’adaptation particulière, seulement du financement." Lire aussi A l'initiative et à la demande des étudiants, Mines Nancy a mis en place un cours de langue des signes française. Un groupe d'une quinzaine d'élèves-ingénieurs suit ce cours animé par un enseignant sourd et muet, à raison de deux heures par semaine. Le cours est reconnu comme une LV3 dans le cursus. "Il était possible de proposer des nouveaux projets l'année dernière. Je me suis dit que l'apprentissage de la langue des signes serait utile avec le problème des masques rencontré depuis la crise sanitaire", soutient Mathis, élève-ingénieur en deuxième année en génie civil. Les étudiants imaginent des mises en situation afin d'apprendre la langue des signes. "Le professeur nous explique le vocabulaire et les codes pour savoir comment une personne sourde ou malentendante s'exprime en société." Lire aussi Une accessibilité à la LSF inégale dans les universités Marilyne est actuellement étudiante en M1 Français Langue étrangère option public sourd à l'université de Lille. Après son bac, elle a tenté pendant trois ans les concours d'orthophonie avant de se réorienter en licence en sciences du langage avec un parcours Langue des signes française LSF. "Ce parcours universitaire était ce qui se rapprochait le plus de l'orthophonie car je suivais des cours de phonétique et de linguistique", explique-t-elle. Cette formation a été une vraie révélation pour la jeune femme. "Elle m'a ouvert les yeux sur les problématiques des personnes sourdes et malentendantes. Elles sont invisibles en France. Il y a énormément d'actions qui ne sont pas mises en place pour leur inclusion dans la société." Lire aussi Marilyne est membre de la Fédération nationale des associations étudiantes linguistes FNAEL. L'association a dévoilé cette semaine une contribution sur l'enseignement de la LSF dans l'enseignement supérieur, avec la Fédération nationale des étudiants en orthophonie FNEO. Cette enquête a été réalisée auprès d'une cinquantaine universités françaises. Cette étude montre que la langue des signes française reste très peu enseignée 61% des universités du territoire ne la proposent pas. L'étude révèle également que toutes les formations proposées ne permettent pas d'accéder à une reconnaissance des compétences acquises dans la maîtrise de la LSF. Seuls neuf enseignements permettent une qualification et trois permettent la validation d'ECTS dans le cursus. Parmi les revendications, les associations demandent notamment la mise en place d'une campagne de sensibilisation de la communauté étudiante à la culture sourde, mais aussi la création d'Unité d'Enseignement Facultative de LSF. Cela aiderait peut-être à combler un retard. On estime que seules personnes pratiquent en France la langue des signes française. Pourtant, les personnes malentendantes et sourdes représentent plus de 7 millions de personnes, soit 11,2% des Français.
Ce 23 septembre marque la Journée internationale de la langue des signes. Aujourd’hui en Belgique, 9% de la population, soit environ un million d’habitants en Belgique, souffre d’une déficience auditive selon des chiffres établis en 2016 par la Fédération francophone des sourds de Belgique. Il peut à la fois s’agir de surdité de naissance, de vieillesse ou de surdité professionnelle. Christiane Broekman est interprète en langue des signes, notamment pour le journal télévisé de la RTBF. Il n’existe pas de langue des signes universelle comme l’explique Christiane Broekman, interprète en langue des signes notamment pour le journal télévisé de la RTBF. Chaque pays, voire chaque région, parle donc la sienne. "C’est justement la Journée internationale des langues des signes pour insister sur le fait qu’il n’y en ait pas qu’une, et elles sont toujours en lien avec les réalités visuelles d’un pays, du développement social et économique d’un pays", explique-t-elle. "C’est donc une langue qui vit avec la société dans laquelle elle se développe. Ceci dit, des paramètres grammaticaux de la langue des signes sont internationaux et des sourds étrangers peuvent donc se comprendre. Par exemple, la direction de la main, la configuration de la main pour effectuer un signe ou le marquage du temps par la position du corps sont des paramètres de la langue des signes qui font que c’est international et qu’ils peuvent effectivement communiquer entre eux." La langue des signes s’exprime donc avec tout le corps. "C’est vraiment une langue en trois dimensions. Le visage marque les expressions et le corps peut marquer le temps ou peut insister sur des emplacements ou des éléments grammaticaux", rajoute Christiane Broekman. Demande croissante En Belgique, cette langue a été reconnue le 21 octobre 2003 par la Communauté française comme quatrième langue officielle de Belgique. Et la date du 23 septembre n’est pas par hasard comme l’explique l’interprète "C’est aussi la création de la Fédération mondiale des sourds un 23 septembre 1951 et c’est également le lancement de la Semaine internationale des sourds en septembre 1958. C’est vrai qu’aujourd’hui c’est la Journée internationale des langues des signes, mais il y aura toute la semaine des événements concernant cette langue des signes un peu partout dans le monde, avec chaque fois une thématique concernant la langue des signes, que ce soit la langue des signes et les femmes, la langue des signes et les réfugiés, la langue des signes et les enfants, etc. Chaque jour va donc avoir sa thématique et ça va se terminer le samedi par la Journée mondiale des sourds qui aura lieu à Marche-en-Famenne, organisée par la Fédération francophone des sourds de Belgique". Au niveau des demandes venant des employeurs du monde politique et de l’événementiel, le besoin ne cesse de croître. Un constat confirmé par Christiane Broekman. "Au niveau de notre travail en tant qu’interprètes en langue des signes, les demandes ont fort encore augmenté, mais ont également évolué dans les types de demandes. Avant, c’était beaucoup plus ce qu’on appelle des interprétations de liaison, c’est-à -dire la personne entendante en présence d’une personne sourde avec son interprète. Maintenant on se retrouve aussi avec des demandes venant de l’employeur, du politique pour les congrès ou de l’événementiel, comme des concerts, des pièces de théâtre, etc". Le métier reste toutefois en pénurie malgré le fait que des formations et des masters existent depuis 5 ans, notamment à l’école Marie Haps.
Les interprètes en langue des signes française/français LSF/Fr ont joui d’une visibilité rare durant les allocutions récentes des membres du gouvernement dans le cadre de la crise sanitaire. Cette visibilité leur a valu un engouement sans précèdent. Mais qu’est-ce qu’un interprète LSF/Fr ? Zoom sur ce métier qui fascine à travers l’exemple des interprètes chez Deafi. Comment devient-on interprète LSF/Fr ? L’interprète intervient lorsqu’un besoin communicationnel se présente entre deux ou plusieurs individus ou simplement pour rendre accessible des contenus. Il est le pont entre deux langues et deux cultures. Pour exercer en tant qu’interprète LSF/Fr il faut être titulaire d’un Master 2 en interprétation LSF/Fr. L’accès à ce Master est soumis à plusieurs tests dont une évaluation du niveau de langue. En effet, l’apprenti interprète lorsqu’il arrive en Master doit déjà posséder un bagage solide dans les deux langues d’interprétation, puisque ce sont les processus d’interprétation qui sont enseignés et non les langues. En revanche, toute licence est la bienvenue. Aujourd’hui cinq universités françaises dispensent cette formation -Université Vincennes Saint-Denis Paris 8-Université Paris 3 ESIT-Université de Toulouse Le Mirail CETIM-Université Charles de Gaulle Lille 3-Université de Rouen A l’issu de sa formation, l’interprète LSF/Fr est en capacité d’intervenir dans des domaines divers et variés en traduisant des liaisons 2-3 personnes, des réunions, des conférences, des formations, et peut également s’orienter vers la visio-interprétation ou encore les traductions télévisuelles. Dans toutes ces situations l’interprète LSF/Fr doit suivre trois règles fondamentales qui garantissent aux usagers une interprétation fiable la fidélité, la neutralité ainsi que le secret professionnel. L’interprète transmet le discours tel qu’il a été énoncé sans y ajouter des informations ni en omettre, il n’intervient pas dans les échanges pour partager son opinion ou autre jugement personnel, enfin il respecte la confidentialité des échanges. L’interprète dans l’exercice de ses fonctions, en plus de respecter ces trois principes, doit faire preuve d’une concentration accrue afin de réaliser les nombreux mécanismes requis par la traduction. L’interprétation, comment ça marche ? La recherche du sens est la base fondamentale de la mission de l’interprète car il ne traduit pas du mot à mot. Passer d’une langue à une autre requiert l’analyse du discours source tout en prenant en compte l’intention du locuteur. L’objectif étant de transmettre le discours le plus idiomatiquement possible dans la langue cible. Pour ce faire, des chercheurs en traductologie ont mis en lumière plusieurs mécanismes qui s’enclenchent lors de cet exercice. Il est important de les appréhender pour les usagers afin de mesurer le travail de l’interprète. Lorsque l’interprète est en action, il exécute six étapes en boucle -Ecouter/voir français/LSF-Comprendre et analyser le sens-Mémoriser le sens-Ebaucher une première interprétation mentale-Production vers la langue cible-Contrôler mentalement la bonne qualité de la traduction Toutes ces étapes sont effectuées très rapidement à peine un premier segment a-t-il été compris, analysé puis transmis que le deuxième segment est déjà en cours de traitement. L’ensemble du processus enclenché lors de l’interprétation demande un effort cognitif important, d’où la nécessité d’être en binôme, parfois en trinôme pour certaines interprétations. La durée de l’intervention ainsi que la complexité de celle-ci, permettent de déterminer le nombre d’interprètes nécessaires. En plus de l’effort cognitif, l’interprète en langue des signes mobilise son corps et sollicite de manière répétitive certaines articulations qui peuvent se fragiliser avec le temps et mener aux troubles musculo-squelettiques TMS. Une bonne pratique peut les éviter ainsi qu’un suivi kinésithérapique ou encore ostéopathique. En prenant en compte ces éléments, les usagers sont davantage en mesure de comprendre la raison pour laquelle les interprètes ont besoin de pauses régulières reposer l’activité intellectuelle et physique mais également la nécessité d’être plusieurs interprètes sur une même intervention. Cette gymnastique de relais est aisément réalisable chez Deafi car l’interprète évolue au sein d’une équipe, avantage non négligeable parmi d’autres. En quoi consiste le travail d’un interprète LSF/Fr chez Deafi ? Chez Deafi, l’interprète intervient principalement en visio-interprétation. Il rend accessible en langue des signes, à distance, les services clients des entreprises partenaires. Concrètement, l’usager sourd ou malentendant contacte le service désiré via la DeafiLine en webcam. Son appel est d’abord réceptionné par un vidéo-conseiller client qui est à même de le renseigner. Dans le cas où la demande de l’usager dépasse le champ d’action du vidéo-conseiller client, celui-ci transfère l’appel à un interprète qui traduit les propos entre l’usager sourd ou malentendant et le conseiller clientèle. Outre la visio-interprétation, l’interprète est amené à intervenir à l’extérieur des locaux pour des besoins ponctuels ou réguliers. Il est également mobilisé pour des réunions et des formations en interne. En tant qu’Entreprise Adaptée, Deafi emploie une majorité de salariés sourds, les interprètes de Deafi permettent donc une parfaite accessibilité en externe, mais également en interne. De plus, cet environnement bilingue constitue une réelle plus-value pour l’interprète qui peut jouir d’une immersion linguistique et culturelle quotidienne. J’apprécie énormément le fait d’évoluer dans une entreprise avec des collègues signants. Être au quotidien auprès de collaborateurs sourds, malentendants ou entendants est très enrichissant. C’est génial pour évoluer et pratiquer sa langue des signes française naturellement ».Thomas Cieslak, Interprète LSF/ Fr chez Deafi depuis 2018 En dehors de l’interprétation, l’interprète a également la possibilité de contribuer à la vie de l’entreprise en menant des projets en lien avec l’accessibilité, d’intégrer des groupes de travail, et de participer à des évènements exceptionnels tels que le tournage d’un spot publicitaire pour lequel les salariés ont pu mettre à profit leur talent d’acteur. Deafi offre à l’interprète un panel d’interventions et d’actions diversifiantes, permettant aux interprètes de s’épanouir dans leur travail. Deafi est une entreprise en plein essor et qui ne cesse de s’accroitre depuis sa création. Afin de répondre à la demande croissante des usagers et des entreprises qui souhaitent se conformer à la législation et/ou donner un nouveau sens à la relation client, nous recrutons régulièrement des interprètes LSF/Fr. Rendez-vous sur Welcome to The Jungle pour découvrir les offres d’emploi et peut-être intégrer l’équipe motivée et dynamique des interprètes. Houda Chnabri – Interprète en langue des signes française / françaisFinaliste du Concours de récitation poétique en 2010 et participante au concours d’éloquence organisé par Eloquentia en 2015, Houda prête sa plume au comité de rédaction du blog Deafi. Christelle Pezzucchi – Interprète en langue des signes française / français Issue d’une formation littéraire française et anglaise, Christelle met à disposition sa passion pour la littérature au profit du blog Deafi.
Pour communiquer efficacement avec la langue des signes, vous devez connaître les mots et phrases de base de la langue des signes. Tout comme les langues parlées, il existe une variété de langues des signes utilisées dans le monde entier. La langue des signes américaine ASL est utilisée dans toute l’Amérique du Nord, notamment aux États-Unis et au Canada anglophone. L’ASL est une langue complète, ce qui signifie que vous pouvez communiquer à peu près tout par la signature. Les personnes sourdes et malentendantes, ainsi que les personnes ayant une audition fonctionnelle, utilisent l’ASL pour converser de manière riche et expressive. Si vous souhaitez apprendre à signer, cette liste de mots en langue des signes pour les débutants est parfaite pour vous. ASL pour les débutants Langue des signes pour les débutants Expressions courantes Présenter des questions avec des mots de base du langage des signes Mots et phrases de base en langue des signes pour les enfants Autres fondamentaux de la langue des signesLa meilleure façon d’apprendre l’ASL pour les débutants Les débutants en ASL commencent généralement par apprendre l’alphabet. Les 26 lettres de l’alphabet anglais peuvent être transmises par des signes en ASL, et les mots peuvent être épelés par des séquences de signes. C’est ce qu’on appelle l’épellation digitale ». Vous voulez essayer ? Vous pouvez commencer par apprendre à épeler votre propre nom avec les doigts ! Vous trouverez ci-dessous un diagramme pratique qui montre comment signer l’alphabet ASL. Vous pouvez toujours utiliser ces lettres lorsque vous ne savez pas comment signer un mot entier. Si vous devez épeler un mot qui a les mêmes lettres dos à dos, faites un léger rebond ou un mouvement de glissement entre les lettres répétées. Maintenant que nous avons exploré l’alphabet, nous pouvons passer aux mots et aux expressions ! Langue des signes pour les débutants Expressions courantes Il n’est pas toujours pratique d’épeler des mots pour les interactions quotidiennes. C’est là que ces expressions s’avèrent pratiques ! Vous pouvez utiliser des expressions courantes pour rencontrer des gens, montrer votre appréciation et communiquer avec vos amis. Présenter des questions avec des mots de base du langage des signes Une question en un seul mot peut maintenir une conversation et vous aider à connaître les autres. Une partie importante de poser des questions avec la langue des signes est d’utiliser votre visage pour avoir l’air curieux pendant que vous signez. Lorsque vous posez une question par oui ou par non, les sourcils sont levés. Pour les questions susceptibles d’entraîner une réponse plus détaillée, les sourcils sont abaissés. Le guide vidéo suivant de Victoria, une enseignante d’ASL, couvre de nombreuses phrases importantes, y compris des questions de base comme celles-ci ! Mots et phrases de base en langue des signes pour les enfants Il est recommandé aux parents d’exposer leurs enfants sourds ou malentendants à la langue des signes le plus tôt possible. Dans la plupart des hôpitaux des États-Unis, les nouveau-nés sont soumis à un test de dépistage de la perte auditive afin que les parents puissent encourager l’apprentissage du langage le plus tôt possible. Les compétences linguistiques se développent en même temps que les compétences cognitives et sociales, et enseigner l’ASL à votre enfant – ou l’apprendre avec lui – est un excellent moyen de grandir ensemble. Il existe certains mots et phrases qu’il est particulièrement important de connaître pour communiquer avec les enfants. Voici quelques-unes de ces phrases Je t’aime », Qu’est-ce qui ne va pas ? » et Bon travail ! ». Regardez Bill Vicars de parcourir certaines des phrases les plus importantes à connaître en tant que parent. Pour élargir encore plus votre vocabulaire ASL, regardez le Dr Bill parcourir 100 mots en langue des signes pour les débutants Autres fondamentaux de la langue des signes Si vous êtes nouveau en ASL, il y a quelques faits importants que vous devriez connaître sur la signature. Tout d’abord, l’ASL va au-delà des seuls gestes des mains – les expressions faciales et le langage corporel jouent également un rôle essentiel dans la communication. Par exemple, nous avons vu que vous utilisez vos sourcils lorsque vous posez une question. Auparavant, vous devez savoir que l’ASL n’est pas utilisée dans le monde entier. D’autres styles de signes, comme la langue des signes britannique BSL, diffèrent sur de nombreux points importants, même s’il est toujours possible pour certains signataires translingues de communiquer sous une forme basique. Les cultures du monde entier ont développé leurs propres façons de communiquer par signes, et il est intéressant d’apprendre comment les gens communiquent dans des langues autres que l’ASL. La meilleure façon d’apprendre l’ASL pour les débutants Comme pour l’apprentissage de tout type de langue, il faut du temps et de la persévérance pour développer des compétences de communication par signes. Si l’apprentissage de quelques mots de base de la langue des signes est facile, la maîtrise de l’ASL demande des années de pratique. L’une des plus grandes avancées dans l’apprentissage de l’ASL a été la possibilité pour les enseignants, les étudiants et les amis de se connecter via une webcam. Les leçons d’ASL en ligne permettent de développer des compétences en langue des signes de n’importe où dans le monde. Bien que les vidéos de leçons, les livres et les ressources en ligne soient un excellent outil pour apprendre le vocabulaire et les bases de l’ASL, rien ne remplace le travail en tête-à -tête avec un professeur. Les leçons privées permettent un retour en temps réel et des plans de cours personnalisés, afin que vos compétences en langue des signes puissent atteindre leur pleine expression. Prêt à faire passer vos compétences en ASL au niveau supérieur ? Trouvez votre professeur de langue des signes aujourd’hui !
aujourd hui en langue des signes