Lelong métrage est retiré provisoirement de la chaîne américaine HBO et une nouvelle traduction française sort ce jeudi 11 juin en librairie. Le film "Autant en emporte le vent" devenu culte Envente sur 1stDibs - Affiche de la réédition de 1969 de cette épopée du cinéma du 20e siècle (ceci étant le 30e anniversaire du film). L'affiche porte l'image classique de Leséditions Gallmeister publient Autant en emporte le vent, l’unique roman de Margaret Mitchell, dans une nouvelle traduction de Josette Chicheportiche.Au même moment, Gallimard réédite la traduction de Pierre-François Caillé (1938), accompagnée de la préface que J. M. G. Le Clézio avait rédigée en 1989 et d’extraits de la correspondance entre Ilchamboule mes nuits, pour ce monde en folie alors je prie avec l’Esprit. Il est le vent qui souffle dans mes voiles ; Il me conduit, selon ses plans. Il est le vent, je renonce au gouvernail ; Je veux Le suivre, fidèlement. J’irai malgré mes craintes de la vie, de la mort, dans ses projets, dans tous les ports. Melaniedans "Autant en emporte le vent" Née à Tokyo en 1916 de nationalité britannique, Olivia de Havilland passe son enfance avec sa mère en Californie avant d'être naturalisée américaine AUTANTEN EMPORTE LE VENT Affiche Cinema ROULEE 53x40 Movie Poster Ressortie | eBay AUTANT EN EMPORTE LE VENT Affiche Cinema ROULEE 53x40 Movie Poster Ressortie Signaler l'objet Description Livraison et paiements Numéro de l'objet eBay : 123744544815 Le vendeur assume l'entière responsabilité de cette annonce. EmEbO. Introduction La nouvelle traduction française d’"Autant en emporte le vent" sort en librairie le 11 juin alors que le film adapté du roman, qui donne de l’esclavage une vision édulcorée, vient d’être retiré provisoirement de la plateforme de streaming HBO Max. Plus de 80 ans après sa parution, alors que s’étend aux États-Unis le mouvement de protestation contre le racisme déclenché par la mort de George Floyd, l’œuvre de la Sudiste Margaret Mitchell semble préfigurer l’Amérique d’aujourd’hui. La couverture de la première édition de la version française de "Autant en emporte le vent", paru en 1938 aux éditions Gallimard. [Roger-Viollet via AFP]Publié en 1936, prix Pulitzer en 1937, le récit des aventures de Scarlett O’Hara et Rhett Butler a connu un succès immédiat. Aujourd’hui, le livre s’est vendu à plus de 30 millions d’exemplaires dans le monde."Autant en emporte le vent" est l’unique roman de la journaliste Margaret Mitchell, née à Atlanta Géorgie en 1900 et morte d’un accident à 49 ans. Cette épopée populaire s’apparente à celles du 19e siècle par ses descriptions détaillées. Mais son héroïne, une femme libre dans un Sud des États-Unis corseté, incarne le passage de l’ancien au nouveau Chicheportiche, qui signe la nouvelle traduction qui paraît aux éditions Gallmeister, s'est placée au plus près de l’original, dont elle a rendu fidèlement les aspects les plus choquants, comme certains propos sur les esclaves noirs que tiennent plusieurs personnages du le langage que Margaret Mitchell prête aux esclaves, elle a puisé chez Maupassant des tournures comme "j’avions décidé", ou "Mam’zelle Scarlett, la pas voulu". Les métaphores de la célèbre Mammy, la grosse nounou de la famille O’Hara, sont particulièrement éloquentes, tel ce jugement sans appel sur Scarlett "vous êtes rien qu’une mule avec un harnais de ch’val". >> A écouter, entretien avec Josette Chicheportiche, traductrice du roman "Autant en emporte le vent" DR QWERTZ - Publié le 10 juin 2020 Rien qu’une mule avec un harnais de ch’val. Tout comme ce Sud qui l’a modelée, Scarlett O’Hara se transforme radicalement durant la guerre de Sécession. Restée veuve après deux mois de mariage de l’homme qu’elle a épousé par dépit, mère d’un petit garçon auquel elle ne s’intéresse guère, fuyant Atlanta ravagée par le feu avec sa belle-sœur qui vient d’accoucher, elle retourne au domaine familial de Tara menacé par les razzias des Mitchell montre comment cette jeune fille de bonne famille promise à un avenir oisif et radieux devient une femme rongée par la faim, accaparée par le travail des champs, harcelée par les innombrables demandes des siens, et prête à tout pour s’en suite, on la connaît Scarlett s’approprie le prétendant de sa sœur, Frank, qu’elle épouse par intérêt. Cela ne l’empêche pas d’emprunter au fameux Rhett Butler – personnage opportuniste et cynique banni de la bonne société d’Atlanta – l’argent nécessaire pour monter une entreprise qu’elle dirige d’une main de fer. Veuve pour la seconde fois avec un deuxième enfant, elle épousera Rhett Butler. Leur union n’aura rien du conte de roman de Margaret Mitchell dépeint toute la complexité de cette féministe qui s’ignore, dont la combativité, la débrouillardise, l’indépendance d’esprit et l’audace font horreur à ses congénères et peur à beaucoup d’hommes. On reproche à Scarlett O’Hara son attitude "masculine", sa lutte pour son confort financier qui s’oppose aux valeurs traditionnellement prêtées aux femmes et à celles d’un vieux Sud crispé sur son héritage. Margaret Mitchell constate "Ils puisaient leur courage dans le passé. Elle puisait le sien dans l’avenir".L'acteur Clark Gable dans le rôle de Rhett Butler et Vivien Leigh qui joue Scarlett O'Hara dans le film "Autant en emporte le vent". [Archive /Getty Images] Elle savait ce qu'elle voulait et elle choisissait le chemin le plus court pour l'avoir, à l'instar des hommes. Certains passages du roman soulèvent l’indignation par leur contenu raciste taxé d'instrument le plus ambitieux et efficace du révisionnisme sudiste. Pas étonnant dès lors que la plateforme de streaming HBO Max ait décidé le 10 juin 2020 de retirer provisoirement le film homonyme de son catalogue. La plateforme prévoit de remettre le film en ligne mais avec une contextualisation pour restituer l'oeuvre dans son époque. Une décision qui intervient en plein mouvement de protestation contre le racisme aux 2017, suite à la mort d’une militante antiraciste tuée par un suprémaciste blanc à Charlottesville, la municipalité de Memphis Tennessee avait interdit la projection d’"Autant en emporte le vent". Délicat, en effet, de vanter les qualités du film à une population toujours victime de discrimination aujourd’hui en arguant qu’il se fonde sur un roman se déroulant au 19e siècle et conforme à une vérité historique, d’autant que sa présentation "soft" de l’esclavage lui vaut le qualificatif de "révisionniste" de la part de certains Josette Chicheportiche, qui signe cette nouvelle traduction d’"Autant en emporte le vent", l’interdiction n’est pas la solution; "en revanche je trouve qu’il faut se battre pour changer les choses. Les Noirs des États-Unis ont été dupés par les gens du Nord et maltraités par les gens du Sud".>> A écouter, la chronique de Geneviève Bridel à propos de cette traduction Editions Gallmeister Vertigo - Publié le 10 juin 2020 Plus je suis témoin de l'émancipation, plus je pense que c'est un crime. La période qui suit la guerre de Sécession, appelée Reconstruction 1865-1877, occupe une place importante dans le roman de Margaret Mitchell. Sudiste, l’auteure l’est aussi dans son analyse des événements politiques qui ont marqué ces douze années abolition de l’esclavage, retour des États du Sud dans l'Union et échec de l’intégration des affranchis dans la société du O’Hara fera des affaires avec les "Carpetbaggers" et les "Scalawags" – nouveaux riches venus du Nord et profiteurs de guerre sudistes – fidèle à sa volonté de s’assurer avant tout une vie confortable. Businesswoman sans scrupule, Scarlett O’Hara personnifie, un siècle et demi avant Donald Trump, le triomphe de l’argent sur la morale elle n’hésite pas à tricher, mentir et user de son charme pour se mettre à l’abri du Mitchell résume l’évolution de son personnage en ces termes "le contact rude avec la terre rouge de Tara avait effacé son appartenance à l’aristocratie et elle savait qu’elle ne se considérerait plus jamais comme une dame."L'écrivaine américaine Margaret Mitchell en train d'écrire en 1936. [Leemage via AFP] Seuls les gens malins méritent de survivre. L’adaptation d’"Autant en emporte le vent" à l’écran sort aux États-Unis trois ans après le roman, soit en 1939, mais les Européens devront attendre la fin de la Deuxième Guerre mondiale pour le voir. Attribué à Victor Fleming, le film a vu défiler quatre réalisateurs au total, dont Sam Wood et William Cameron Menzies qui ont succédé à George Cukor que Clark Gable, inoubliable Rhett Butler, a fait éjecter en début de tournage."Autant en emporte le vent" est le film de tous les superlatifs 8 Oscars, record inégalé jusqu’à "Ben Hur" vingt ans plus tard, 800 figurants pour la scène où Scarlett parcourt les rangs des blessés confédérés à la recherche du médecin et, surtout, 1400 postulantes pour le rôle de Scarlett.>> A voir, la scène du bal dans le film "Autant en emporte le vent" Contenu externe Ce contenu externe ne peut pas être affiché car il est susceptible d'utiliser des cookies. Pour voir ce contenu vous devez autoriser les cookies. Autoriser les cookies Les plus grandes actrices d’Hollywood ont dû céder leur place à une relative inconnue – Vivien Leigh –,Britannique de surcroît, pour le plus grand plaisir des habitants du Sud qui auraient mal toléré que l’héroïne d’Atlanta soit incarnée par une 1400 pages du roman, le film a conservé les souffrances de la guerre, la ténacité de Scarlett et l’ambiguïté de Rhett Butler. Mais lire "Autant en emporte le vent" dans sa nouvelle traduction, c’est assister à la fin d’un monde sans distinguer clairement les contours du suivant.>> A écouter, l'émission "Travelling" qui décortiquait le film "Autant en emporte le vent" en 2014 AFP Travelling - Publié le 29 juin 2014 Après tout, demain est un autre jour Livres Culture En 1936, lorsqu’elle écrit son roman-fleuve, Margaret Mitchell crut défaire les préjugés sur l’esclavage du best-seller d’Harriet Beecher Stowe, paru presque un siècle plus tôt. Article réservé aux abonnés Dans l’histoire littéraire, le fait est assez singulier deux femmes, américaines, l’une du Nord, l’autre du Sud, ont signé les romans les plus populaires de leurs siècles respectifs. La Case de l’oncle Tom 1852, d’Harriet Beecher Stowe, fut, en effet, le plus grand best-seller du XIXe siècle aux Etats-Unis, tandis qu’Autant en ­emporte le vent 1936 a occupé cette place au XXe siècle. Lire aussi Article réservé à nos abonnés Autant en emporte le vent », le temps venu de la retraduction Guerre des mémoires Margaret Mitchell n’ignorait pas qu’en publiant sa saga elle s’engageait dans une guerre des mémoires avec sa devancière, dont l’influence politique fut ­considérable. Inspiré par les récits de ­fugitifs qu’Harriet Beecher Stowe avait entendus dans l’Ohio et par une vente aux esclaves à laquelle elle avait assisté la scène d’ouverture du récit, La Case de l’oncle Tom a été prépublié dans un journal anti-esclavagiste. Puis il est sorti en volume deux ans après l’adoption, en 1850, du Fugitive Slave Act. Cette loi, votée par le Congrès à majorité sudiste, avait mis le feu aux poudres. Elle contraignait les nordistes à prêter main-forte aux propriétaires sudistes pour capturer les esclaves évadés des plantations. Tout officiel refusant de procéder à l’arrestation d’un individu suspecté de fuite se voyait infliger une amende. Les abolitionnistes s’y étaient opposés. Harriet Beecher Stowe était de ceux-là. Comment un pays porté par des valeurs chrétiennes pouvait-il perpétrer pareilles atrocités ? Son récit sulpicien s’écoula en quelques mois à 300 000 exemplaires et contribua à la cause abolitionniste. Au point qu’Abraham Lincoln, lors de leur rencontre, aurait gratifié l’écrivaine de ces mots C’est donc cette petite dame qui est ­responsable de cette grande guerre. » Clichés invraisemblables A l’inverse, La Case de l’oncle Tom indigna les habitants du Sud américain, qui crièrent à la diffamation et se lancèrent dans une chasse aux sorcières. Un ­libraire de Mobile Alabama fut forcé de déménager pour avoir mis le livre en vente, et Harriet Beecher Stowe fut inondée de lettres de menaces. Elle reçut également l’oreille coupée d’un esclave. Autant en emporte le vent s’apparente, à cette aune, à une contre-offensive idéologique. Considérant La Case de l’oncle Tom comme une révélation qu’elles plaçaient juste après la Bible, les femmes yankees voulaient tout savoir sur les ­limiers que chaque sudiste possédait pour donner la chasse aux esclaves fugitifs. Et elles ne la [Scarlett] croyaient jamais quand elle leur disait qu’elle n’avait vu qu’un seul limier de toute sa vie et que c’était un petit chien inoffensif et non un énorme mastiff féroce », lit-on dans le tome II. Ecrivant contre ce qu’elle considère comme des préjugés sur l’esclavage, Margaret Mitchell répond par une multitude de clichés invraisemblables au vu des faits historiques. Il vous reste de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés. Vous pouvez lire Le Monde sur un seul appareil à la fois Ce message s’affichera sur l’autre appareil. Découvrir les offres multicomptes Parce qu’une autre personne ou vous est en train de lire Le Monde avec ce compte sur un autre appareil. Vous ne pouvez lire Le Monde que sur un seul appareil à la fois ordinateur, téléphone ou tablette. Comment ne plus voir ce message ? En cliquant sur » et en vous assurant que vous êtes la seule personne à consulter Le Monde avec ce compte. Que se passera-t-il si vous continuez à lire ici ? 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Quantité Autant en emporte le vent De Victor Fleming, George Cukor, Sam Wood Avec Vivien Leigh, Clark Gable, Leslie Howard Affiche originale pliée Image n° 611525 Poster Choisir une variante Poster 13 x 18 cm Cadre Période de livraisonlun. - mer. 6,95 € Prix TTC, hors frais de livraison Ajouter au panier Paiement sécurisé Retour sous 100 jours Frais de port dès 2,95 € Impression à la demande Informations sur le produit Impression sur papier épais 250 g/m² Éclat maximal des couleurs et haute résistance aux UV Rendu légèrement brillant Aspect élégant grâce à un bord blanc de 3 mm Soigneusement emballé et protégé D’autres clients ont également acheté Poster Autant en emporte le vent anglais dès 9,95 € Poster Autant en emporte le vent dès 9,95 € Poster Autant en emporte le vent dès 9,95 € Poster Autant en emporte le vent anglais dès 9,95 € Edité par GALLIMARD, 1941 Etat bon Couverture souple A propos de cet article R150226172 1941. In-8. Broché. Etat d'usage, Coins frottés, Coiffe en tête abîmée, Papier jauni. 828 pages-achevé d'imprimer le 07/03/1941-1 carte en noir et blanc en frontispice-annotation crayon et tampon bibliothèque en page de titre. . . . Classification Dewey 810-Littérature américaine. N° de réf. du vendeur R150226172 Poser une question au libraire Détails bibliographiques Titre AUTANT EN EMPORTE LE VENT Éditeur GALLIMARD Date d'édition 1941 Reliure Couverture souple Etat du livre bon Description de la librairie Vente uniquement sur internet. Visitez la page d’accueil du vendeur Membre d'association Les membres de ces associations s'engagent à maintenir des normes de qualité supérieure. Ils garantissent l'authenticité de tous les articles proposés à la vente. Ils fournissent des descriptions expertes et détaillées, indiquent tous les défauts importants ainsi que les restaurations, fournissent des prix clairs et précis et font preuve d’équité et d’honnêteté tout au long de la relation commerciale. 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